Liberté
Existence = fait d'être (réellement)
I. Par cause de soi, j’entends ce dont l’essence enveloppe l’existence, autrement dit, ce dont la nature ne peut se concevoir qu’existante.
II. Est dite finie en son genre, la chose qui peut être bornée par une autre de même nature. Par ex., un corps est dit fini, parce que nous en concevons toujours un autre plus grand. De même, une pensée est bornée par une autre pensée. Mais un corps n’est pas borné par une pensée, ni une pensée par un corps.
III. Par substance, j’entends ce qui est en soi, et se conçoit par soi c’est-à-dire, ce dont le concept n’a pas besoin du concept d’autre chose, d’où il faille le former.
IV. Par attribut, j’entends ce que l’intellect perçoit d’une substance comme constituant son essence.
V. Par manière, j’entends les affections d’une substance, autrement dit, ce qui est en autre chose, et se conçoit aussi par cette autre chose.
VI. Par Dieu, j’entends un étant absolument infini, c’est-à-dire une substance consistant en une infinité d’attributs, dont chacun exprime une essence éternelle et infinie.
l'erreur à la vérité
a. L'erreur, la fausseté n'est qu'une privation de connaissance, logique de l'erreur
Descartes [modifier]
Selon Descartes, le corps et l'âme sont deux substances « réellement distinctes »: en effet, nous pouvons avoir une connaissance claire et distincte de l'une sans avoir besoin de concevoir l'autre (Principes de la philosophie, I, 60). L'âme est une substance pensante, tandis que le corps est une substance étendue (qui s'étend dans l'espace). Toutefois, cette distinction réelle du corps et de l'âme ne s'oppose pas à leur union: le « dualisme » cartésien ne signifie pas qu'âme et corps soient complètement