Libération de Marseille
L’opération militaire Dragoon (débarquement de Provence le 15 août 1994) est le débarquement sur les côtes provençales le 15 août 1944. Les commandos français et les Rangers américains débarquent les premiers au Rayol et au Canadel tandis que le groupe naval d’assaut opère au Sud de Cannes où il est décimé en traversant un champ de mines.
9700 hommes sont largués par l’aviation entre Draguignan et Fréjus, les défenses côtières Allemandes sont écrasées sous le feu de l’aviation et de la marine qui tirent plus de 16000 obus.
A 8 heures du matin, des milliers d’hommes bondissent hors des bateaux de débarquement sur toutes les plages situées entre le Lavandou et la Napoule.
Dans l’arrière-pays, les Forces Françaises de l’Intérieur avisées de l’heure et de l’endroit du débarquement harcèlent l’ennemi, l’obligeant à riposter, facilitant ainsi les opérations de débarquement de la VIIe Armée du général Patch soit 3 divisions américaines, dont une aéroportée et les 4 divisions : 1re Division Française Libre, 1ére Division Blindée, 3e Division d’Infanterie Algérienne et 9e Division d’Infanterie Coloniale qui constituent l’Armée B ( future 1re Armée Française du Général de Lattre de Tassigny.
C’est dans la journée du 16 que les Français débarquent au fond de la baie de Saint-Tropez. Le général de Lattre prend la décision de pousser ses éléments en direction des objectifs fixés (investissement des ports de Toulon et de Marseille) sans attendre le débarquement complet des moyens matériels qui s’échelonnera sur les jours suivant.
La ville de Marseille a été libérée le 28 août à 19 heures par le général de Montsabert. La ville de Marseille a été libérée car le général Schaeffer (Allemand) écœuré des revers qui s’accumulent, fait parvenir au général du Montsabert une demande de suspension d’armes. Il propose « la reddition de la garnison dans l’honneur ». Dans la nuit, le général de Montsabert répond au général allemand et