Lien entre dada et surréalisme
À la recherche d’une façon de contester contre la guerre qui détruit tout, ils se retournent contre la société et se lancent dans la provocation extrême.
Un mouvement dit « politique » que l’on surnomme Dada, avec à sa tête le poète Tristan Tzara (Sami Rosenstock) (1896-1963), rassemble des têtes pour recréer le monde.
À Zurich, en 1916, ils ouvrent un dictionnaire, trouvent au hasard le mot Dada, et en baptisent le groupe.
Dada ne veut pas créer mais détruire l’ordre établi, en commençant par l’art, en rejetant l’idée de chef-d’œuvre. Il fait descendre l’artiste de son piédestal et revendique un art à l’image de la vie. Il veut démolir le monde bourgeois avec ses propres armes pour construire un monde nouveau sur ses ruines.
Dans les années 20, le dadaïsme se désagrège et se divise en deux clans : les disciples de Tzara, et ceux de Breton. Breton veut instaurer le règne de l’esprit nouveau en explorant avec méthode le domaine du rêve.
C’est en 1924 que naît officiellement le mouvement surréaliste. Dada essaie de renouer les liens avec Breton en 1935 mais ce dernier refuse.
Le Dadaïsme surgit après les destructions de la Première Guerre Mondiale. Il défend une attitude négative pour tout ce que produit la civilisation belliqueuse que contemplent les artistes du groupe "Dada".
Dada est la négation de la transcendance. Le mot dada, en français, appartient au langage infantile et signifie "cheval"; mais pour les artistes qui fréquentent le café "Voltaire" à Zurich entre 1915 et 1922, dada est n'importe quoi.
Le Surréalisme
Issu d’une rupture avec le mouvement Dada en 1922, le surréalisme était à l’origine un projet essentiellement littéraire, mais fut rapidement adapté aux arts visuels (la peinture, la sculpture, la photographie, le cinéma).
C'est en 1924, avec l'écrivain français André Breton et son manifeste surréaliste, que