La démocratie représentative fait de plus en plus face à l’apathie générale. Pour éviter ce phénomène des initiatives visant à impliquer plus les citoyens dans la vie politique vont être prises. La démocratie délibérative qui fait une large place à la délibération publique et la démocratie participative qui cherche à développer des communautés citoyennes actives sont deux formes possibles du renouveau de la démocratie. Nous nous intéresserons à la démocratie participative, soit l’ensemble des procédures et moyens permettant une plus grande implication des citoyens dans la vie politique et un rôle accru dans les prises de décision.
Pour ce faire nous aborderons deux points : Premièrement pourquoi cela semble nécessaire puis nous verrons ensuite ses limites.
Des formes de démocratie plus participatives sont nécessaires pour plusieurs points.
Premièrement pour lutter contre le désintérêt des électeurs.
Le document 1 est un graphique nous montrant l’évolution de la participation aux élections législatives depuis un siècle en pourcentage. Nous pouvons voir que de 1910 à 2007 le taux de participation a beaucoup évolué, le graphique est en dent de scie, connaissant des hausses et des baisses. Nous pouvons observer que de 1919 a 1962 le trend du taux de participation est de 80%. En 1962 le taux de participation connaît une forte baisse et est alors estimé à 10%. Cela ne durera pas longtemps et de 1964 a 1981 il remontera a 80%. Mais à partir de 1981 il ne connaitra plus de hausse importante, bien que remontant à 78% en 1986 il ne fera après que baisser. Il atteindra 66% en 1989 et 60% en 2007. Nous pouvons donc voir que en 1958, la participation au premier tour des législatives qui était de 80%, est tombée à 60% en 2007. Dit autrement 40% des électeurs potentiels n’ont pas participé au premier tour (abstention et votes blancs).
Il faut donc éviter ce phénomène, il est primordial dans la démocratie d’avoir une représentation de toute la population puisque la