es pensées, œuvre posthume publié en 1670, Pascal est très pessimiste sur la condition de l’homme après la chute. Dans plusieurs de ces fragments pour montrer la misère ainsi que la grandeur de l’homme il utilise beaucoup le rapport entre l’homme et la bête. Pascal affirme dans le fragment 112 : « Il est dangereux de trop faire croire à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de lui laisser ignorer l’un et l’autre, mais il est très avantageux de lui représenter l’un et l’autre … » Nous allons donc essayer d’étudier dans les fragments des Pensées au programme le relation entre l’homme et la bête qui est faite par Pascal.

I/ La Grandeur de L’homme (= les anges) :
[l’homme avant la Chute] • La vraie grandeur pour Pascal qui fonde la dignité de l’homme, quels que soient par ailleurs son savoir ou sa situation sociale, réside dans la faculté de penser . C’est un privilège de l’homme et de l’homme seul ( contrairement aux animaux qui eux ne pense pas). • L’homme a une âme. Les animaux eux, n’ont ni raison, ni sentiments dons pas d’âme. L’animal tient l’impossibilité de se concevoir alors que l’homme à la capacité de la forme « Instinct et raison, marques des deux natures » => Instinct = marque de la nature de l’animal et Raison = marque de la nature de l’homme. • Le besoin de divertissement est une preuve de la grandeur de l’homme . En effet un arbre, une bête, un objet n’ont pas besoins de divertissement car ils n’éprouvent pas d’angoisses existentielles, ils n’ont pas conscience de leur misère . • Pour les dogmatismes, dans une version plus simplifiée, l’homme peut tout savoir, ils ne retiennent que la grandeur de l’homme.

II/ La Misère de L’homme (= les bêtes)
[L’homme après la chute] • Pascal compare les hommes à des