Dans l’extrait, La femme de chambre, on peut observer le thème de l’évasion sous deux formes; celle du voyage et celle du rêve. Premièrement, on retrouve la forme du voyage tout au long du texte. En effet, lorsque les gens se préparent à partir sur le transatlantique, on y perçoit la frénésie du voyage. Le transatlantique est un immense bateau qui se dirige en Amérique, où des hommes de bord y travaillent pour servir les passagers. C’est sur le quai où les gens attendent l’arrivée du bateau qu’ils : « vit apparaître les premiers uniformes – ceux des stewards dépêchés à la rencontre de quelques automobiles amenant des passagers importants et empêchés d’avancer par le flot des curieux […] on embarque juste un peu plus de mille trois cents passagers pour près de deux mille cinq cents lits .» De plus, pour cet évènement si grand les gens étaient en folies. Ce qui les préoccupait le plus était l’arrivée du bateau et le départ du Titanic. Pour cela, il y avait organisé toute qu’une fête grandiose avec de la musique :
Mais les gens ne s’arrêtaient pas pour écouter la musique, ils se hâtaient vers l’extrémité du bassin de l’Océan où était amarré le Titanic. Là-bas, un orchestre de meilleure qualité jouait des airs plus amusants, des chansons et des danses en vogues à Paris et à New York, à l’intention des premiers passagers qui commençaient de gravir la passerelle .
Deuxièmement, l’auteur nous démontre une autre forme d’évasion, soit celle du rêve Américain. À cette époque-là, il y avait deux classes de société bien distincte. Celle des gens riches et celle des gens pauvres. Et pour certains, le fait de partir de l’Europe vers l’Amérique était une grande évasion vers un monde meilleur. L’auteur fait référence à ce concept. En effet, du point de vue d’Horty, l’un des personnages principaux qui prend place dans ce récit ne voulait pas gâcher le rêve de Marie, une femme qu’il avait rencontrée avant qu’elle parte sur le bateau. Horty, en compagnie de cette femme pensa : «