Livre
Il fut condamné à la chaise électrique. Lorsqu’il arriva à la chambre d’exécution, se répandit-il en excuses, déclara t-il qu’il éprouvait des remords ? Non, il dit « Voilà ma punition pour avoir voulu me défendre ».
Al Capone, le plus tristement célèbre gangster de tous les temps, disait lui-même : « J’ai passé les meilleures années de ma vie à donner du plaisir et de l’amusement aux gens, et quelle a été ma récompense ? Des insultes et la vie d’un homme traqué !« . Souvent, les gangsters, criminels et malfaiteurs justifient leur comportement par tout un tas de raisonnements logiques ou fallacieux.
Or, si des criminels aussi notoires que Francis Crowley ou Al Capone se considèrent comme innocents, que pensent alors d’eux-même des gens comme vous et moi, que nous rencontrons chaque jour ?
Ceci est une loi universelle qui est parfois très difficile à accepter : 99 fois sur cent, l’être humain se juge innocent, quelle que soit l’énormité de sa faute. La critique est donc vaine, puisqu’elle met l’individu sur la défensive et le pousse à se justifier, et elle est dangereuse, car elle blesse l’amour-propre et provoque de la rancune. La critique est comme un pigeon voyageur : la personne que nous désirons blâmer et corriger fera tout pour se justifier et nous condamnera en retour. Ou, bien souvent, elle s’exclamera : « Je ne vois pas comment j’aurais pu agir d’une autre manière ! ».
Lorsque l’on étudie la