Logistique de distribution
«Le nerf de la guerre dans la performance logistique, c'est d'avoir un entrepôt bien "implanté": la façon dont ses rayons sont agencés doit permettre de fluidifier la circulation des marchandises qui entrent et sortent des rayons, d'éviter les erreurs d'approvisionnement. Si l'implantation est mauvaise, l'entreprise perd fatalement de l'argent», souligne Xavier Choblet, consultant du cabinet AC Logistics, en Ile-de-France. Malgré cet avertissement, de nombreuses entreprises ne prêtent que peu d'attention à l'implantation à ce centre névralgique de leur activité. Il existe pourtant des règles simples, qui ne nécessite qu'un investissement en temps et qui permettent de la rationaliser et de dégager très vite des gisements d'efficacité et de productivité. Pour aller dans ce sens, l'entrepreneur et son responsable logistique doivent prendre en compte deux critères clés.
Dimensionnement statique
Le premier, est le dimensionnement statique. Celui-ci concerne toutes les données «métriques» de votre entrepôt: les longueurs des espaces de stockage, leur hauteur, leur largeur... Pour fixer ces critères de la façon la plus précise, il est recommandé de segmenter les différentes familles de produits qui entreront dans votre entrepôt, tout comme celles qui en sortiront. Quels sont les produits légers, les produits lourds? Quels sont ceux qui ont des formats atypiques, difficiles à stocker? Les réponses à ces questions permettront de choisir les structures de stockage qui accueilleront au mieux chaque famille, mais aussi de sélectionner les engins de manutention les plus appropriés. Le choix des engins influera naturellement sur l'implantation de votre entrepôt, car la place nécessaire à leur circulation sera différente en fonction de leur modèle. Cela déterminera donc les largeurs de vos allées.
Dimensionnement dynamique
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