Loi du 30 décembre 2006
La loi sur la participation et l’actionnariat salarié, publiée au Journal Officiel le 31 décembre 2006, vise à mieux associer les salariés à la stratégie de l’entreprise et à les impliquer dans son fonctionnement quotidien. L’exposé des motifs rappelle que le succès d’une politique de participation repose sur trois piliers: la participation aux décisions, la participation aux résultats et au capital. La loi devrait permettre aux salarié de profiter d’avantage des profits de l’entreprise.
Création du dividende du travail
Possibilité pour l’entreprise de verser un supplément d’intéressement ou de participation Ce supplément est déterminé unilatéralement par l’employeur et est limité à 20% de la masse salariale.
Institution d’un dispositif d’attribution d’actions gratuites Les entreprises peuvent attribuer des actions gratuites, au minimum 10% du capital social et 7.5% du plafond annuel de la sécurité sociale, placées sur un PEE (plan épargne entreprise). Elles doivent être distribuées à l’ensemble des salariés selon un mode de répartition uniforme, proportionnel à la durée de présence dans l’entreprise ou/et au salaire. Après cinq ans, cette mesure permet aux salariés de bénéficier d’exonération d’impôts sur le revenu sur la valeur des actions ainsi que sur la plus value réalisée lors de leur cession.
Modification du calcul de la participation Les exonérations prévues pour les entreprises nouvelles, les jeunes entreprises innovantes, les sociétés créées pour reprendre une entreprise en difficulté, les entreprises partenaires d’un pôle de compétitivité, doivent être intégrées au résultat.
Lors du calcul du résultat fiscal, un déficit peut-être reporté sur les résultats ultérieurs, diminuant ainsi les impôts des années suivantes sans limite de temps.
Elargissement du dispositif aux