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langage est faite d’immédiateté, d’évidence poétique : l’écriture automatique fait coïncider la liberté de sujet et celle des mots.
D’un autre coté, les mots sont aussi considérés comme libres, indépendants du sujet qui les manipule : « les mots font l’amour » selon Breton, c’est-à-dire qu’il s‘associent, dégagent une énergie et un pouvoir magique qui dépassent le contrôle qu’un sujet peut exercer sur lui ; à la limite, les mots dictent la pensée : il faut écouter les mots, se plier à leur logique ; il ne faut pas chercher à les domestiquer mais tirer profit de leur énergie pour créer, renouveler la poésie.
Traquer le merveilleux dans le réel
La poésie est le contraire d’un art de l’ornementation et de l’agrément. Loin d’être une pure affaire de langage, la poésie est liée à l’action, à la mentalité surréaliste : elle tend au dépassement, à l’infini.
Le goût pour l’insolite, le merveilleux résulte alors d’une tension vers ce que nous ne voyons pas, ce qui nous dépasse car notre conscience et notre imagination sont maintenues dans un état d’infériorité et de limitation. Les collages ou le langage qui bafoue la syntaxe et impose un ordre nouveau à la pensée et aux images sont les vecteurs et la matière de ce dépaysement.
La poésie doit être faite par tous, elle est partout : l’errance, la déambulation dans la ville – lieu de tous les possibles, de tous les mystères, de toutes les rencontres - sont des expériences surréalistes par excellence : il s’agit au gré des rues de voir, révéler ce qui se cache sous les apparences, de transfigurer merveilleusement la réalité quotidienne, d’aiguiser sa perception de l’insolite.
L’image
L’image est au cœur de la poétique surréaliste : elle n’a pas à rapprocher seulement deux éléments , comme le fait la comparaison mais au contraire, elle repose sur la force de l’arbitraire : plus le rapprochement sera fortuit plus l’image aura de