Lorenzaccio, «J’ai vu les hommes tels qu’ils sont...»

Introduction :
Entrée en matière : Drame romantique et historique paru en 1834. Inspiré de chroniques italiennes d’un auteur du XVIe, Varchi. Fait revivre Florence de la Renaissance en interprétant à sa manière le personnage de Lorenzo devenu le modèle du héros romantique.
Resserement de l’extrait : Dans ce texte, l’auteur affirme la souffrance de son personnage éponyme. Souffrance marquée par une forte tonalité lyrique et polémique
Annonce du plan : nous nous intéresserons à la confidence de Lorenzo à Philippe Strozzi et au spectateur (intérêt dramatique), puis nous caractériserons ce héros (intérêt psychologique) afin de mieux réfléchir sur la dramaturgie romantique de l’extrait (intérêt dramaturgique).

Le cri de souffrance : intérêt dramatique
1. Dialogue avec Philippe Strozzi
L’extrait à étudier met en scène deux personnages qui dialoguent : toutefois, c’est Lorenzo qui parle le plus. Phlippe est présent pour permettre à L. d’exprimer sa propre conception du monde. Il apparait comme un confident en qui L. a confiance. C’est aussi un homme mûr qui aime les Hommes et qui est capable de les écouter. Il interrompt L. que pour essayer de le faire changer, lui présenter une autre vision du monde, lui permettre de résoudre ses propres contradictions. Face à cet homme équilibré L. peut mettre son coeur à nu. Equilibre qui se traduit par phrases marquées par antithèses qui concilient le mal et le bien. Sa réplique essaye de ramener L. à plus d’optimisme pour le remettre sur une voix équilibrée. Réplique didactique qui commence par plaindre Lorenzo puis énonce une morale illustrée par une métaphore. Philippe représente la sagesse, l’équilibre face à Lorenzo qui crie et doute.
Personnages antithétiques qui représentent deux âges de la vie et deux conceptions opposées : l’un est désespéré et ne croit plus en lui ni en l’humanité, l’autre, optimiste, croit en l’homme : c’est un humaniste. La syntaxe