machine-asynchrone-triphasee-principe-fonctionnement-et-structure-interne
«Que ne coûtent point les premiers pas en tout genre ? Le mérite de les faire dispense de celui den faire de grands.»
Jean L e Ron d dAlembert in « le dis cours préliminaire à l encyclopédie »
Résumé
La machine asynchrone (MAS), aussi appelée machine dinduction, est basée sur lutilisation dun champ tournant sinusoïdal. Pour en expliquer le principe et la mise en uvre, la première partie présente une machine comportant une partie fixe, le stator, supportant des enroulements qui se logent dans des encoches réparties sur le pourtour et une partie mobile, le rotor. Entre les deux, un entrefer permet le mouvement relatif. Les enroulements assurent la création de pôles magnétiques qui permettent une élévation du nombre de cycles magnétiques autour du stator.
La présentation aborde ensuite linduction magnétique qui peut être à répartition spatiale sinusoïdale si elle dépend de la position. Mais elle peut aussi se propager à la manière dune onde circulaire autour du stator à la pulsation de synchronisme : il sagit dun champ tournant sinusoïdal.
La partie préliminaire se termine en présentant les moyens de réaliser un champ tournant sinusoïdal. On sintéresse pour cela à lévolution du champ dexcitation au passage dun conducteur du bobinage statorique, puis dun enroulement comportant davantage de spires alimentées en monophasé. On constate alors que le champ dexcitation suit une évolution trapézoïdale. En ajustant la répartition des conducteurs, les harmoniques indésirables sont éliminées afin dobtenir un champ dinduction quasi sinusoïdal. Fort de la création de ce champ à répartition spatiale, le théorème de
Leblanc indique quil est à lorigine de deux champs tournant en sens contraires, donc inadaptés à lentraînement dun rotor (sur lequel se caler ?). Une solution est fournie par trois enroulements alimentés en triphasé dont le théorème de Ferraris