tpe entrainement nutrition
INTRODUCTION
Les derniers jeux Olympiques de Londres, en 2012, ont regroupé 7 millions de spectateurs sur place, 2 milliards de téléspectateurs dans le monde, et près de 39 millions en France. Le ministère des sports, de la jeunesse et de la vie associative, quant à lui, annonce que « le nombre de licences délivrées par les fédérations sportives agrées a été multiplié par 8en 54 ans ! ».
Autant de chiffres qui montrent l’engouement très fort de la population pour le sport, un sport qui, d’après l’Académie des sports, prône des valeurs fortes : respect, contrôle de soi, joie dans le sport, et loyauté. On entend ici par loyauté « le fait de ne pas tricher et de rejeter toute forme de dopage »… Cela rejoint les dictons célèbres de Pierre de Coubertin, historien et pédagogue célèbre, qui disait : « L’important, c’est de participer » ou encore « L’essentiel n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu ».
Or, de nos jours, la mentalité de certains sportifs a évolué de manière radicale, et seule la victoire, le meilleur temps, la meilleure performance semblent réellement compter à leurs yeux. Et une telle mentalité peut être la cause des pires excès. Plusieurs champions internationaux ont d’ailleurs défrayé la chronique pour affaire de dopage : Ben Johnson, champion du monde en 1988, avoue avoir pris des stéroïdes anabolisants ; aux JO d’hiver de Salt Lake City en 2002, 7 cas de dopages sont recensés, dont 3 champions en titres ; Marion Jones, star du sprint américaine, avoue en 2007 avoir pris des stéroïdes pendant plusieurs années ; et plus récemment, Lance Armstrong, a été déchu de ses 7 titres du Tour de France. Il a avoué avoir pris de l’EPO, des stéroïdes, et des transfusions de sang.
Plusieurs questions se posent alors : l’entraînement ne suffit-il pas à améliorer la performance ? Quel rôle peut jouer la nutrition dans la performance ? Afin de répondre à ces questions, notre dossier s’articulera