Macsoy au moyen-age
Les écrivains réalistes, désireux de rendre compte du réel, réunissent une véritable documentation sur le sujet qu’ils ont choisi. (Flaubert se documente sur les symptômes de l’empoisonnement à l’arsenic avant d’écrire la fin d’Emma Bovary)
Le héros, personnage exceptionnel, fait place au personnage principal qui est un individu ordinaire, représentatif du milieu dans lequel il vit. L’intrigue privilégie la vie quotidienne, comme dans Eugénie Grandet, qui décrit la vie terne d’une provinciale dont la seule aventure est la passion qu’elle éprouve pour son cousin parisien.
Les techniques[modifier]
Les interventions directes du narrateur, porte-parole de l’auteur dans le récit, disparaissent. Le narrateur s’efface ainsi derrière son personnage, dont le point de vue devient prédominant. Cette substitution se traduit par la fréquence du style indirect libre, où la parole du narrateur fait place à celle du personnage sans qu'il y ait de marques du discours direct. Le réel étant vu à travers le regard du personnage, il se limite à ce que celui-ci en perçoit d’où la multiplication des scènes destinées à amener de façon vraisemblable de nombreuses descriptions. Celles-ci sont particulièrement précises : les lieux, les personnages et les objets sont minutieusement décrits. Le romancier utilisera un vocabulaire spécifique du milieu décrit : Flaubert lit des traités d’archéologie pour écrire Salammbo, Zola présente en détail la diversité des petits métiers de la mine dans