C'est au XIXème siècle, isolé près de Rouen que le romancier réaliste Gustave Flaubert va vouer sa vie à son oeuvre. Dans le roman Madame Bovary écrit en 1857, c'est le registre pathétique qui est mis en évidence. Ainsi, dans l'extrait que nous allons étudier, le romancier évoque le thème de la pauvreté à travers un portrait réaliste d'une pauvre vielle femme et cherche chez le lecteur une certaine compassion.
L'étude de ce texte portera d'abord sur le portrait réaliste de la pauvre femme puis montrer l'incarnation de la misère de la condition paysanne et dans un troisième temps nous aborderont la dénonciation de l’injustice sociale.

Il faut que tu te positionnes par rapport au narrateur, pas par rapport aux "gens" présents dans cet extrait.
Relis la fiche, tu verras qu'il y a deux points de vue dans ton texte : celui qui décrit l'apparence extérieure de cette servante, et celui qui connaît sa complexité intérieure…

laubert publie Madame Bovary, dont le sous-titre est Mœurs de province, en 1857. Ce roman relate la vie d’Emma Bovary, dont le quotidien est empreint d’un ennui auquel elle tente d’échapper par des lectures romantiques. Flaubert, avec ce roman, a quitté ses illusions romantiques pour rejoindre le courant du réalisme.
Notre extrait prend place dans la deuxième partie du roman, au chapitre 8 : il s’agit du portrait d’une vieille servante, Catherine-Nicaise-Élisabeth Leroux, décorée et primée, lors des comices agricoles pour " cinquante-quatre ans de Service dans la même ferme