mais si faut il mourir

758 mots 4 pages
Jean de Sponde (1557 - 1595)
Né dans le pays basque, d’un père calviniste. Jeune, il traduit Homère en latin, et compose des Amours, sonnets qui ne paraîtront qu’après sa mort.
Puis il se tourne résolument vers la foi, et compose des Méditations sur les Psaumes qu’accompagnent un Essay de quelques Poèmes Chrétiens, ensemble de stances et de sonnets d’inspiration religieuse, publié en 1588, puis oublié pendant deux siècles et demi (réédité en 1949).

Introduction Le poème « Mais si faut-il mourir » est paru en 1588. C’est un sonnet issu du mouvement Baroque, où Sponde développe le thème de la mort. Il s’appuie sur un texte imagé. Jean de Sponde traite le thème de l’instabilité de la vie, c'est-à-dire sa fragilité. Il s’y rattache le thème fréquent de la mort avec l’idée que « la vie est un éclair ». Dans ce dernier recueil, il évoque la mort à l'œuvre dans le monde qui entoure l'homme.
Commentaire littéraire
I. Forme particulière du sonnet

- Structure claire, sonnet -> brisé par cette époque, qui montre le désordre.
- On retrouve toujours la même structure : sujet + verbe + complément. C’est régulier, répétitif. « Flambeau » : métaphorique, qui va s’éteindre un jour.
- Du général au particulier, v. 1 à 14 -> processus d’anéantissement
- 1ère hémistiche vers 1 et 2ème hémistiche vers 14 sont identiques : structure circulaire en boucle qui peut symboliser la fatalité de la mort.
- Rimes masculines : syllabes accentués ; rimes embrassées, suivies et croisées -> montre le désordre.

II. Le texte propose une morale tragique liée à l’esthétique baroque

- 3 sens humains : l’ouie, la vue, le goût. Différents temps verbaux: présent, futur, passé composé ; chiasme : opposition mort / vie.
- Opposition (« Mais ») envers la certitude de la mort. Mort présente partout, dans la nature, dans les productions humaines.
- « fureurs » -> (force aveugle) éléments de la fatalité. Enumération ou accumulation d’éléments naturels ou fabriqués qui sont

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