Marchés des capitaux
Durant les années 80, le processus de mondialisation des économies s’est accompagné d’un vaste mouvement d’intégration financière, aboutissant à une internationalisation des systèmes financiers. Certains auteurs associent ce mouvement de globalisation aux 3D (déréglementation, désintermédiation, décloisonnement).
En effet, la déréglementation consistait à abolir les réglementations entravant la liberté dans les opérations financières internationales.
La désintermédiation traduisait le développement de la finance directe par rapport à la finance indirecte, c’est-à-dire le recours de plus en plus important, pour toute opération de placement ou d’emprunt, aux marchés financiers internationaux, sans passer par les intermédiaires financiers et bancaires.
Enfin, le décloisonnement correspondait non seulement à la suppression des frontières nationales entre les marchés mais aussi, à l’intérieur de ces marchés, à l’éclatement des compartiments existants.
Au cœur de ces vagues de changements, la finance a connu un essor très important qui conduisait à une meilleure allocation des ressources financières, en gérant des opérations financières entre les préteurs et les emprunteurs de toute sorte.
La finance d’aujourd’hui est une finance moderne, plus développée quant aux instruments qu’elle utilise, plus perfectionnée quant à son fonctionnement et plus adaptée aux différents intervenants financiers.
A l’heure actuelle, et dans toute économie, on trouve deux types de financements auxquels peuvent recourir les agents financiers concernés, il s’agit de :
Le financement indirect (intermédié)
Le financement indirect de l’activité économique implique qu’il y ait un agent économique (intermédiaire) qui établit le lien entre les divers agents économiques. Cette intermédiation est le fait des institutions financières (les banques) qui d’une part, collectent l’épargne auprès des ménages, et d’autre part, prêtent aux entreprises les sommes nécessaires au