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Par Alain Barluet
Mis à jour le 28/11/2014 à 21:07
Publié le 28/11/2014 à 17:24
Sans prendre parti, François Hollande a loué les qualités de la Canadienne Michaëlle Jean pour prendre la tête de l'Organisation internationale de la francophonie. .
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Qui pour succéder à Abdou Diouf? Et pour quelle francophonie? Cinq candidats, dont une femme pour la première fois, sont en lice pour succéder à l'ancien président du Sénégal à la tête de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). Après trois mandats de quatre ans à la tête du mouvement, l'ex-chef d'État sénégalais a décidé de passer la main. Son successeur doit être désigné à Dakar - un retour aux sources - en marge des travaux du XVe sommet de la Francophonie, les 29 et 30 novembre, auquel participeront les chefs d'État et dirigeants des 57 pays de l'OIF. L'élu aura pour mission de réorienter et conforter la légitimité, toujours sujette à questionnements, de l'organisation des pays «ayant en partage l'usage du français», soit 274 millions de locuteurs dans le monde.
Les grandes manœuvres ont commencé il y a plusieurs mois. «Diouf a modernisé et rationalisé le fonctionnement de l'OIF», évalue une source diplomatique en estimant que sa stature n'a pas facilité la recherche d'un successeur. De nombreux noms ont circulé, tel ceux de Bertrand Delanoë ou l'ex-président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, chassé du pouvoir il y a quelques semaines et à qui François Hollande avait auparavant proposé son appui pour diriger l'OIF.
Cinq candidats se sont finalement déclarés, mais aucun ne fait a priori l'unanimité. Jean-Claude de l'Estrac, 66 ans, ancien ministre des Affaires étrangères de l'île Maurice et actuel secrétaire général de l'océan Indien, a fait une campagne active axée sur l'économie. Mais son petit pays pèse peu dans les