Marketing-mix du secteur de l’optique (afflelou)
Dès la fin des années 60, les premières enseignes apparaissent : Krys, Optic 2000, Atol suivent le chemin déjà tracé par Lissac dans les années 30. La tendance s'est ensuite prolongée, entraînant une chute du nombre d'opticiens indépendants. La situation semble aujourd'hui stabilisée, avec une part de marché des opticiens indépendants.
Optic 2000, Krys et Alain Affelou concentrent 40 % du marché .Le secteur de l'optique est concentré : les dix premières enseignes réalisent ainsi les trois-quarts du chiffre d'affaires total. Parmi elles, trois se distinguent : Optic 2000, Krys et Alain Afflelou. Elles représentent une part de marché de 40 % et un point de vente sur deux portes leurs couleurs. Si Optic 2000 dominait ses concurrents il y a quatre ans, les trois réseaux sont désormais au coude à coude avec environ 15 % de part de marché chacun.
Dans ce contexte de concurrence intense, les trois enseignes sont amenées à se livrer une véritable guerre commerciale, à grands renforts de publicité, d’innovation des produits et d'opérations promotionnelles.
Les prix :
Ils varient selon le type de monture et de verres mais généralement, les lunettes sont perçues comme un produit à prix élevé, en raison des verres qui coûtent chers. Il y a aujourd’hui beaucoup de forfaits proposés par les opticiens, ce qui permet de baisser les prix : « Deux paires pour le prix d’une, la seconde monture à moitié prix… » Les opticiens se basent sur les prix pour leur communication car c’est un critère important pour les consommateurs; en effet, le problème de vue est un handicap qui touche 64% de personnes, et il n’est pas bien remboursé par la sécurité sociale. Chaque correction est individualisée, il s’agit d’une opération unique, le coût total le sera donc aussi. Les grandes enseignes ont donc très bien compris le potentiel financé énorme présent dans le marché de l’optique. L’idée est de démocratiser en masse les lunettes à un prix très