Maroc-afrique
Il s’agit en particulier de :
• L’annulation de la dette pour les pays les moins avancés du continent (PMA)
• L’exonération totale pour leurs produits des droits de douane à l’entrée du marché marocain
• La promotion des échanges
• La signature d’accords avec l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
• L’adhésion à la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (COMESSA)
Le Maroc a signé, avec un nombre de pays africains, des conventions de non-double imposition et des accords de promotion et la protection des investissements, en plus d’autres conventions spécifiques à certains secteurs porteurs (la marine marchande, le secteur minier, le génie civil, le logement, l’eau et la formation).
Une nouvelle impulsion avec Mohamed VI
Au moment ou Mohamed VI arrive au pouvoir, la situation n’est plus tout à fait la même. Le nombre de pays reconnaissant la RASD ayant diminué, y compris sur le continent13. Mohamed VI impulse une nouvelle dynamique. La stratégie n’est plus de boycotter les pays ne reconnaissant pas la RASD mais au contraire d’être dans une posture de séduction. Ainsi, le fait que l’Afrique du Sud reconnaisse la RASD n’empêche nullement Rabat et Pretoria d’entretenir de bons rapports14.
Mohamed VI va mener un certain nombre d’actions symboliques : il deviendra l’avocat des PMA africains (Pays Moins Avancés15) et ouvrira très symboliquement le marché marocain à tous les PMA dont il annule les dettes, annonce faîte lors du premier sommet Afrique-Europe en Égypte, le 3 avril 200016. Il va accélérer le nombre de coopérations avec les pays de