Memoire sur inss
Responsables de la recherche :
Patrick KAYEMBE (ESP-Kinshasa/RDC)
Paul MANSIANGI (ESP-Kinshasa/RDC)
Responsables de l’unité :
Didier BOMPANGUE
Doudou BATUMBO
Maxime SELEMANI
2014-2015
1. QUESTIONS DE RECHERCHE
Le projet vise à évaluer le niveau de transmission de l’Onchocercose dans le foyer de la N’sele. La description environnementale du site de N’sele et la détermination des indices entomologiques de transmission de l’onchocercose sont les principales questions que veut résoudre ce travail. Les taux d’agressivité et d’infestation de simulies ainsi que le taux d’infectivité de l’Onchocerca volvulus feront l’objet de cette étude. La présente étude veut aussi répondre à la question de saisonnalité de l’onchocercose qui n’est toujours pas bien explorée et établir la relation qui existerait entre les facteurs biologiques ou environnementaux et le niveau de transmission de l’onchocercose.
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POURQUOI SONT-ELLES IMPORTANTES? L’Onchocercose est une maladie parasitaire causée par l’Onchocerca volvulus qui est transmise par un diptère, la mouche simulie du complexe Similium damnosium, et qui sévit dans les zones intertropicales de l’Afrique et de l’Amérique sous sa forme redoutable la Vulvulose aveuglante ou cécité des rivières.
Selon l’OMS, 37 millions de personnes sont infectées dans le monde dont plus de 90% vivent en Afrique (Taylor J.M et Coll., 2010), 300 000 sont aveugles et 500 000 sont atteintes de troubles de la vision et 120 millions de personnes risquent de contracter l’onchocercose (OMS, 2006).
En RDC selon la carte REMO ( ) réalisée en 2006, on estime à 19 360 676 le nombre de personne vivant dans les communautés méso/hyper endémiques à risque d’infection, soit 32% de la population congolaise (Rapport APOC, 2006).
L’Onchocercose est l’une des maladies tropicales négligées et réémergentes qui s’avère être un problème de santé de publique. C’est ainsi que la RDC en