Mercatique opérationnelle
Auparavant, la communication événementielle n’était guère prise au sérieux, notamment face à la communication par les médias, qui concentrait la plus grande partie des efforts des annonceurs et des agences de communication. Ainsi en 1980, à peine trouvait-on une vingtaine de petites agences, filiales de groupes plus importants. En 2008, les 70 agences membres de l’ANAE (l’Association des Agences de Communication Evénementielle) ont eu à gérer un budget dépassant les 800 millions d’euros, pour un impact économique supérieur à 2 milliards d’euros.
Dans ces agences, de nouveaux métiers et de nouvelles compétences sont nés, traduisant la professionnalisation croissante et la prise de conscience de l’importance que pouvait avoir la communication événementielle dans la stratégie globale de communication d’une entreprise.
Comment expliquer cet essor ? De quels ressorts relève la communication événementielle pour susciter un tel engouement?
Avant de comprendre le sens de cette évolution, il est cependant nécessaire de se pencher sur la réalité que recouvre cette notion. Travail plus difficile qu’il n’y parait tant la communication événementielle est multiforme et son objet variable.
En effet, si elle signifie la communication par l’événement, n’oublions pas les nombreux visages que revêt celui-ci: parle-t-on d’un spectacle, d’une rencontre sportive, d’un festival culturel, ou bien d’un salon, d’un congrès, d’un concours ? Ou encore, de manière plus modeste, d’un rallye, d’une soirée, ou d’un cocktail?
Et cet événement, quel qu’il soit, peut tout aussi bien servir la communication institutionnelle de l’entreprise, c'est-à-dire son image globale aux yeux du public, qu’être destiné à propulser les ventes d’un produit ou la notoriété d’une