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L'élaboration et la mise en service de condenseurs de rosée n'est pas une chose simple, comme nous le démontre la thèse d'Owen Clus. Ce doctorant a soutenu en 2007 sa thèse intéressante dans le cadre de la recherche au sein de l’équipe Energies Renouvelables de l’université de Corse, sur le sujet, et a étudié les différents aspects à prendre en compte dans la conception d'un condenseur « idéal » tant d'un point vu technique qu'économique, de façon à rendre cette technologie abordable aux pays en voie de développement. Mais qu'est-ce que le processus de condensation de la rosée dont on parle ? L'auteur le défini ainsi: « Le phénomène de condensation peut se définir comme un prélèvement de chaleur dans un système à l’état gazeux tel que la baisse d’agitation des molécules de vapeur entraîne leur transition de phase en un état condensé liquide. » (page 12) Cela correspond , grosso modo à un transfert de chaleur, portant sur la différence thermique qu'il existe entre la surface d'un objet et l'air ambiant. Bien entendu, dans ces travaux, l'expérimentation est le maitre mot de ce travail dans lequel l'auteur s'adonne ou se réfère à de diverses expériences à travers le monde,travaillant sur de questions d'adaptabilité à divers écosystèmes: Croatie à Bisevo , en Polynésie sur l'atoll de Tikehau, en Inde à Panandhro dans la zone semi-aride du Kutch, bénéficiant saisonnièrement de moussons. Chaque zone géographique a ses spécificités prononcées, et le problème de l'eau est posée de différentes façons, selon l'utilisation qui en est faite, sa distribution, son accessibilité tant d'un point vu des ressources, que d'un point de vu économique. Il part ainsi d'études spécifiques sur la prise en compte de tout les facteurs à prendre en compte et établi le profil qui s'adapte le mieux aux conditions locales (peinture, films thermoplastiques), pour