Messages. La (fausse) modestie des peintres Pop cache, à mon avis, un quadruple message. Le premier est « l'expression du mépris », Les produits triviaux de la société de consommation nous sont représentés caricaturés, obsessionnalisés par l'agrandissement et la répétition. Constat « objectif» ou instruction du procés ? Jopterai pour la nde hypothėse, Partant non des objets mais de leur représentation déjà symbolique exhibée sur les affiches, les bandes dessinées, etc, les peintres Pop, malgré leur …afficher plus de contenu…

Les images qu'ils produisent ne sont pas d'évasion — comme celles de Bouguereau ou de Cabanel - mais d'immersion. Ce mépris n'est pas seulement celui des choses. Il est aussí - surtout — celui des idoles. Héritiers des mouvements iconoclastes, le Pop Art s'inscrit également dans une très ancienne tradition judéo-chrétienn condamnation des adorateurs du Veau d'Or. Les « veaux » qu'ils choisissent ne sont pas neutres. Andy Warhol a privilégie trois : Mao Zedong, Marilyn Monroe, Liz Taylor. Or, en leur temps, ces trois personnages « historiques » furent l'objet du culte que l'on sait. Le mépris du peintre s'étend des idoles aux idolátres. Il faut certes briser …afficher plus de contenu…

Dans cette société où producteur et consommateur sont mis dans la même boite de mépris, existe-til des innocents ? Par exemple les peintres Pop, dénonciateurs pertinents et implacables du culte de la tarte ? Non. Andy
Warhol ne s'innocente pas : puisqu'est venue l'ère de la machine, machine il veut étre, « Les choses que je désire mécaniques. Les machines ont moins de problèmes. Je pense que quelqu'un devrait étre capable de faire toutes mes toiles à ma place. Ce serait formidable si un grand nombre de gens utilisaient la sérigraphie de sorte qu'on ne saurait pas si mes peintures sont bien les miennes ou si elles sont celles de quelqu'un d'autre. » II s'autoportraiture, s'autosérigraphie, affirme que « son œuvre, c'est sa vie », précise que sa production n'est rien