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ASSISES DES TERRITOIRES RURAUX LES TERRITOIRES RURAUX : QUELS ENJEUX, QUEL AVENIR ?
Note de lecture pour guider l’organisation des assises des territoires ruraux dans les départements d’Île-de-France
1 Introduction : éléments de diagnostic sur les espaces ruraux franciliens
1.1 L’Île-de-France en quelques chiffres : démographie, PIB, revenus
D’un point de vue démographique, la croissance annuelle moyenne régionale de la population francilienne est de 0,62 %, identique à la moyenne française. Elle est due surtout à l’excédent naturel qui avoisine les 100 000 habitants. Celui-ci représente 43 % de l’excédent naturel métropolitain. En effet, l’indice de fécondité a particulièrement augmenté en Île-de-France depuis 2000. En revanche, le déficit migratoire avec l’extérieur s’est accentué. Si la région attire de plus en plus de jeunes actifs, elle enregistre simultanément de nombreux départs de familles avec enfants ou de retraités. En terme de PIB par habitant, l’Île-de-France est la cinquième région européenne (en 2002, l’Île-de-France a dégagé un produit intérieur brut de 420,2 milliards €, soit 29 % du PIB français). Ce ratio est, par ailleurs, de 80 % supérieur à celui de la province. S’agissant des secteurs économiques, le tertiaire contribue à hauteur de 83 % au PIB régional, le secteur industriel représente 13 %, et l’agriculture et l’agroalimentaire 3 %. L’Ile-de-France se caractérise aussi par des inégalités de revenus beaucoup plus marquées qu’en province. Les 10 % d’habitants les plus aisés de la région vivent ainsi dans des ménages déclarant un revenu par unité de consommation (UC) supérieur à 40 400 €, soit 39 % de plus qu’en province. A l’opposé, les 10 % des Franciliens les plus modestes vivent dans des ménages déclarant un revenu inférieur à 5 700 €. L’éventail des revenus est de 1 à 7, contre 1 à 5 en province. Cet éventail de revenus est plus ouvert à Paris-Petite couronne (de 1 à 8) qu’en couronne