Mobilisation de la société politique
*Fin des utopies et recomposition des idéologies contestataires : ne se reconnaissant plus dans la caricature de socialisme qu’offraient les pays de l’est et la Chine maoïste, nourris par l’élan libérateur issu des mouvements soixante-huitards, nombre de militants abandonnent le terrain politique proprement dit pour explorer le terrain concret de l’expérimentation (largement alimenté par les théories tiers-mondistes). Le mouvement des femmes sera à l’avant-garde de cette recomposition autour de l’idée qu’attendre le grand soir pour changer le monde est une erreur grossière (que de lendemains ont déchanté lors des expériences révolutionnaires, du fait même de l’absence d’accumulation d’acquis transitoires et d’expériences concrètes !) et qu’il est possible, ici et maintenant, de gagner des batailles significatives à même de modifier en profondeur le vécu des femmes (et de la société toute entière par voie de conséquence). On retrouve les mêmes moteurs fondamentaux dans bien d’autres domaines (droits de l’homme, développement, environnement).
*Toute puissance du capital : ce dernier, ne rencontrant plus la résistance et la concurrence du modèle socialiste,