mobilité et effacement des frontières
« Quant à vos histoires de frontières, je crains que vous ne sentiez pas à quel point elles sont anachroniques. Vous en êtes encore au mur. Mais notre empire s’étend chaque jour. » François Schuiten et Benoît Peeters, La frontière invisible
I) Les conséquences des mobilités des frontières:
1) Les conditions de la mobilité
Les guerres. Causes les plus anciennes (annexions, traités). Ex : frontières polonaises qui n’ont jamais cessé de bouger. Ex : Lorraine : en 1870, le traité de Francfort la coupe en deux, Metz passe à l’Allemagne et Nancy reste française. Jusqu’en 1818 elle est traversée par une frontière politique, culturelle et militaire. Puis ligne Maginot qui traverse l’Est de la région. Il faut attendre les 50’s pour une stabilisation.
Des négociations bilatérales. Accords de réaprtion, cessions contre espèces. Ex : USA ont acheté Louisiane à la France, l’Alaska à la Russie et négocié la frontière canadienne avec le RU. D’où débats et volonté de rectification : création de comités d’arbitrage internationaux (SDN,ONU).
La mondialisation : augmente les salaires les plus élevés (ne fait pas baisser les salaires les plus bas), car demande accrue de dain d’œuvre qualifiée. Ex : professionnels de la santé (médecins roumains en France).
2) L’impact de cette mobilité
L’annexion quand déplacement de la frontière est souvent accompagnée d’un phénomène d’acculturation : russification des polonais ou des Baltes, germanisation des Lorrains ou des Alsaciens. D’où cadres juridiques qui ne changent pas. Ex : Alsace n’a pas connu séparation de l’Eglise et de l’Etat donc concordat en 1919.
Conséquences: militaires (concentration de troupes, places fortes), liées au culturel (refus en 1872 de la ligne ferroviaire Paris-Metz ou de la modernisation de la ligne Paris-Verdun).
3) Une évolution nouvelle