modèle de satisfaction au travail
Les chercheurs se sont intéressés aux attitudes (opinions) que les travailleurs pouvaient avoir par rapport à différents aspects de leur travail. Une attitude est généralement définie comme « une tendance psychologique qui s’exprime par l’évaluation d’une entité particulière avec un certain degré de favorabilité ou de défavorabilité ». Ce degré de favorabilité est classiquement composé de trois composantes : une composante cognitive (croyances relative à un objet), une composante affective (évaluation de l’objet), une composante conative
(comportements vis-à-vis de l’objet).
On s’intéressera dans ce cours à une attitude primordiale dans le cadre du travail, l’attitude par rapport à son travail : la satisfaction.
La satisfaction a été étudiée très tôt en psychologie (Hawthorne, Mayo) car elle était théorisée comme un moteur de la performance.
1) Les modèles théoriques de la satisfaction
On constate beaucoup de similitude avec le concept de la motivation : c’est un état psychologique, intermédiaire, antécédent de la performance.
De nombreux modèles de la motivation sont donc également des modèles de la satisfaction :
- le modèle de Herzberg,
- le modèle d’Hackman et Oldham, par exemple.
D’autres modèles de la satisfaction sont très fortement inspirés de modèles de la motivation :
- Des modèles inspirés de la théorie de l’équité, comme celle de Lawler (1973) : les sujets comparent la situation de travail réelle à une situation idéale pour eux et pour autrui, il y aura satisfaction lorsque il y aura équivalence entre les deux perceptions et insatisfaction lorsque les deux divergeront.
- Des modèles inspirés de la théorie de Vroom : Locke (1976) : la satisfaction naît du sentiment de correspondance entre les aspects de notre travail et nos valeurs. Un des modèles le plus validé est celui de Büssing (1992). Il suppose que la satisfaction ou l’insatisfaction naîtra de 4 variables : 1-la