Mondialisation et activités illicites
La mondialisation est la mise en relation des différentes parties du monde par la multiplication des flux de toute nature. Dans ce contexte d’échanges généralisés, on peut se demander si les activités illicites profitent de la mondialisation. Il convient de noter d’abord l’importance des flux illicites qui s’inscrivent discrètement dans d’autres flux de la mondialisation. On estime que la valeur des trafics illicites (flux clandestins de personnes, trafics d’armes et de drogues) est comprise entre 500 et 1000 milliards de dollars.
Selon l’OGD la production de drogue est la production agricole qui a le plus augmenté en volume et en valeur.
On estime que le trafic de stupéfiant représente 4 % du PIB mondial.
Dans certains cas, les activités illégales profitent des flux générés par la mondialisation. Ainsi depuis quelque temps, on voit se développer à nouveau la piraterie sous différentes formes. De façon plutôt modeste dans les espaces touristiques où se pratique la plaisance (Caraïbes), à grande échelle dans les lieux de passage obligés du trafic mondial de marchandises. On peut citer par exemple le détroit de Malacca. Au total, on a recensé 247 cas de piraterie en Asie en 2003, 121 le long des côtes indonésiennes. Entre 2000 et 2006, on a comptabilisé près de 2500 actes de piraterie dans le monde. Désormais la piraterie se développe au large de la Somalie. Elle s'attaque aux navires qui transitent par la mer rouge et par l'océan indien. II Des activités illicites qui profitent de la mondialisation. Les flux illégaux profitent de la libéralisation des flux de capitaux. Ainsi les revenus des trafics illégaux convergent vers les paradis fiscaux.
Face à ces trafics, Les moyens des Etats sont limités lorsqu’il s’agit d’identifier l’origine de capitaux dans les paradis fiscaux. Le GAFI se révèle incapable de lutter contre le blanchiment de l’argent de la drogue. Dans les pays en développement les