Monologue de figaro
Dans cet extrait Figaro est persuadé d’être trompé et guette ici Suzanne qui a donné rendez-vous au comte. Cette situation d’attente permet au personnage éponyme de se laisser aller et d’exprimer toute son amertume. La convention théâtrale lié au monologue permet au spectateur connaître les penser du protagoniste. Figaro nous touche à la fois par son désarroi mais aussi par sa combativité. Le spectateur s’attache du coup de plus en plus au personnage, se dernier n’étant plus vu comme un simple valet de service. Il prend ici toute la dimension de son vrai rôle, porte parole de Beaumarchais et des philosophies des Lumières.
(Lecture de l’extrait) Nous allons voir comment cet homme souffre tout en ce débattant de manière à échapper à son destin.
I/ La souffrance de Figaro.
Figaro est en train de souffrir d’avoir été trahi. Il se croit tromper par Suzanne et le comte. Le dramaturge Beaumarchais s’amuse avec Figaro, en effet ce dernier qui prétendait acte 4 scène 13 que « la jalousie est un sot enfant de l’orgueil et de la maladie d’un fou » se retrouve maintenant dans la position de l’orgueilleux et du fou.
Justement la souffrance de Figaro se traduit ici par une sorte de délire. D’entrer de jeu, Figaro reporte sa jalousie qu’il éprouve sur sa future épouse sur toutes les femmes. En faisant commencer le monologue par « ô femme… femme ! Femme ! » Beaumarchais nous emporte d’embler dans un univers tragique. La folie de Figaro se transforme alors en misogynie. La citation « Créature faible et décevante » qui fait référence à l’épisode de la genèse et notamment à la faute originelle montre à quel point Figaro est déçu de Suzanne. Les termes « créature », « animal » et « instinct » sont connoté négativement, si la femme ne sait que suivre son instinct elle est nettement inferieur à l’homme, Aristote défini la femme comme un animal doué de raison. Après ces divagation sur la jante féminine, Figaro en reviens plus particulièrement à Suzanne et se