mémoire de mastère
1er Témoignage :
Alain et Marie-Françoise CHUPIN
Pays d’origine : France ; Localisation : Szegeg, Hongrie.
Notre expatriation fut un moment de réorientation à la fois professionnelle et familiale. Du côté professionnel, je réfléchissais à une nouvelle activité motivante pour l’un de mes premiers postes avant la retraite. Je n’avais jamais travaillé à l’étranger même si mes activités précédentes m’avaient conduit à y effectuer de nombreuses missions de courte durée. Du côté familial, nos deux filles n’étaient plus à la maison, la question de l’expatriation se posait donc sous un jour nouveau. Mon épouse poursuivait son activité professionnelle à La Poste et depuis trente ans nous étions installés en Banlieue parisienne. C’est dans ce contexte que s’est présentée cette opportunité de partir travailler en Hongrie. J’ai soumis ce projet à ma famille sans grande conviction, car c’était une question que nous n’avions jamais réellement abordée et il fallait prendre une décision rapidement. De nombreux problèmes n’étaient pas résolus mais le « pourquoi pas » qui a accueilli cette proposition a été le déclencheur de ce projet familial, car en aucun cas nous n’avions envisagé une expatriation autrement qu’en couple.
La perte d’activité professionnelle de mon épouse fut le point le plus délicat de mon expatriation. D’autant qu’elle intervenait dans un pays que nous ne connaissions pas et dont nous ne maîtrisions pas la langue. Nous partions dans une ville où ne se trouve qu’une très faible communauté française, au maximum une vingtaine de personnes.
La première question sur place fut celle du logement. Il fallait faire un choix : prendre un logement confortable mais excentré ou un logement dans de l’ancien en centre-ville. Il nous fallut imposer notre choix d’un logement en centre-ville auprès des collègues, qui soucieux de bien nous accueillir et de bien nous