méthodologie de recherche
Prédire.
Prescrire.
Comprendre.
Expliquer.
S’interroger sur la nature et la finalité de la recherche que le chercheur souhaite entreprendre :
Réalité objective : Il faut développer et choisir les instruments de mesure pour l’étudier.
Réalité construite : Qui se transforme au fur et à mesure que l’on pense s’en approcher.
Préciser l’objet de recherche :
Explorer et construire un nouveau cadre théorique à partir de ses observations.
Tester une théorie à travers une confrontation de la théorie avec une étude empirique.
Décider d’une approche quantitative ou qualitative ou un mélange entre les deux. L’essentiel qu’elle soit cohérente avec la finalité.
Adopter une manière d’aborder la question de recherche :
Recherche sur un contenu : un état.
Recherche sur un processus : une dynamique.
Les questions qu’il faut se poser :
Quelle est la nature de la connaissance produite ?
Comment la connaissance est-elle engendrée ? (son chemin)
Quelles sont les valeurs et le statut de cette connaissance ? (critères de validation des connaissances)
Trois paradigmes essaient de répondre à ces trois questions :
Le paradigme positiviste.
Le paradigme interprétativiste.
Le paradigme constructiviste.
1- La nature de la connaissance produite
Le paradigme positiviste :
La réalité existe en soi, elle possède une essence propre. Le chercheur donc peut chercher à connaître cette réalité extérieure à lui. Il y a une indépendance entre l’objet (la réalité) et le sujet qui l’observe ou qui l’expérimente (le chercheur).
« Que nous le nommions ou non, que nous le percevions ou non, les structures tangibles et relativement immuables de ce monde existent en tant qu’entités empiriques… La connaissance au sens objectif est une connaissance sans connaisseur. » (Burelle et Morgan) 1979.
Les positivistes admettent que la réalité a ses propres lois, immuables et quasi-invariables. Dans une réalité, existe un ordre universel qui