Nature et Découvertes, vers le commerce vertueux
Questions :
1. Discutez la logique de François et Françoise Lemarchand en la comparant à celle d’un distributeur classique (par exemple celle de Carrefour).
Bien que les deux modèles (N&D et grande distribution) soient tous deux révolutionnaires pour leurs contextes d’origine, ils sont tout de même très divergents quant à leurs fondements.
On connait le schéma de la distribution classique comme un commerce (supermarché) détaillant des biens de consommation exposés sur des linéaires (rayons). Les centrales d’achat des grandes enseignes traitent avec des fournisseurs reconnus pour obtenir plus de stock à un meilleur prix, l’objectif étant de générer encore plus de profits, souvent en délaissant l’aspect éthique et durable.
La logique de N&D, elle, prend en compte le facteur « durable » dans chaque étape de la chaîne de valeur : du choix des fournisseurs aux matériaux utilisés pour construire les magasins de la marque, tout a été pensé dans un souci éthique et de respect de l’environnement. En outre la démarche de vente est nettement moins poussée : le concept des magasins est de ne pas inciter à l’achat.
Il faut cependant relativiser et replacer dans le contexte : au XVIIème siècle à la création de la grande distribution les enjeux environnementaux avaient alors une place beaucoup moins considérable dans la société. En 1990 à la création de N&D en France on commençait à comprendre l’impact qu’a notre société sur la planète et les peuples.
Le sujet était donc d’actualité, à l’inverse les gens n’auraient pas compris cette logique durable en 1800 à la naissance de la grande distribution. D’ailleurs certaines enseignes essaient aujourd’hui de rattraper le pas en adoptant le commerce équitable et en achetant local, mais nous ne pensons pas que ces grandes enseignes puissent (veuillent?) s’investir autant que N&D dans une démarche durable.
2. Selon vous, si l’entreprise Nature & Découvertes