Nietzsche dans les grandes lignes
-la volonté de puissance, envisagée comme énergie conquérante et dominatrice, comme volonté d'un surplus de force active et dynamique, comme faculté créatrice et plénitude de l'âme ; elle consiste, sous sa forme la plus haute, à créer et à donner ;
-le surhomme : c'est l'homme libre d'esprit et de cœur, le créateur, le point le plus haut de la transcendance humaine ;
-l'esclave : il est le faible, celui qui est incapable de créer authentiquement et vit dans le ressentiment ;
-le ressentiment : conçu comme sentiment de rancune et d'amertume, ressenti par les faibles devant les créateurs et les maîtres, et qui sera à l'origine des valeurs morales.
Nietzsche et le christianisme:
- La vraie vie, la vie éternelle est trouvée, elle n'est pas promise, elle est là, elle est en vous : vie dans l'amour, sans exception et sans exclusive, sans aucun sentiment de distance.
- Chacun est enfant de Dieu. Jésus ne revendique rien pour lui seul - en tant qu'enfant de Dieu, chacun est l'égal de chacun...»
Nietzsche reproche au christianisme de vouloir supprimer le désir, de combattre les instincts naturels vitaux (sexuels), de nier ainsi ce qui fait la vie - les passions humaines - par la culpabilisation à outrance.
«J'appelle mensonger celui qui ne veux pas voir les choses telles qu'elles sont.» dit-il.
Le christianisme inspire la modestie, un doux moralisme et souvent la résignation, ce qui est à l’opposé de la conduite de Jésus, lequel était toujours actif, bravant les us et coutumes, le haut clergé et même défiant la mort. L’idéal ascétique de renoncement aux plaisirs et aux biens de ce monde, la culpabilisation à outrance, l’altruisme poussé jusqu’à la compassion, jusqu’à l’idée qu’il y a du mérite à se faire souffrir: cela n’est pas bon pour tout le monde ! Voilà ce que dénonce Nietzsche: une idiosyncrasie (sensibilité propre à chacun, réaction individuelle) morale que l’Église a voulu répandre