Nietzsche, freud et jonas
Né le 15 octobre 1844, il est le fils d’un pasteur et promis à une carrière identique à celle de son père. Il sera professeur de philosophie à l’université de Bâle. Il terminera sa vie délirant et paralysé des suites de la syphilis et mourra en 1900. La totalité de son œuvre a été rédigée alors qu’il était déjà malade. Ses ouvrages n’ont eu quasiment aucun succès en Allemagne.
L’Histoire a retenu que Nietzsche était un fervent antisémite. Cette pseudo-vérité s’appuie sur un ouvrage posthume appelé « La Volonté de Puissance ». Cet ouvrage a été réalisé à partir de fragments qui figuraient dans les carnets de notes de Nietzsche et que sa sœur a exploité. Or, la sœur de Nietzsche avait épousé un agitateur antisémite que Nietzsche détestait. Il ne s’entendra jamais avec son beau-frère et l’histoire récente ainsi que la lecture attentive des œuvres de Nietzsche suffisent à écarter tout antisémitisme de ses idées. « La Volonté de Puissance » a été fabriquée dans le but de servir le régime allemand. Toute sa vie, Nietzsche a combattu deux adversaires coupables selon lui d’éteindre la vie :
* Dans l’idéalisme platonicien, notre monde n’est qu’une pâle copie du monde des idées ; l’individu doit contempler les Idées et se défaire des réalités sensibles du monde dans lequel il évolue. * Le Christianisme, quant à lui, c’est rendu coupable du péché qui opprime la vie. Le Christianisme est la religion du troupeau des faibles où le plaisir et les instincts sont mauvais.
L’homme doit souffrir ici-bas pour gagner son paradis.
Nietzsche veut lutter contre ces morales mortifères. Il prend le parti de la vie. « La Volonté de Puissance », ??? de ??? est la clé du monde. Il ne faut pas refuser cette volonté de puissance, ne pas la juger en terme de bien et de mal. Il faut dire « oui » à la vie. Il faut chercher la force vitale dans ce monde-ci sans chercher refuge ni espérer dans un autre monde, en prenant acte du fait que « Dieu est mort