Nietzsche, la naissance de la philosophie

1170 mots 5 pages
"Comment peut-on vivre ?" Tout homme est emmené à se poser cette question un jour. Pour Nietzsche il y a deux catégories d'hommes : l'homme ordinaire et l'homme extraordinaire le penseur. Pour lui seul le penseur songe à cette question alors que l'homme ordinaire continu de vivre sans se poser la question. Nous verrons tout d'abord que l'homme laissé se dérouler la vie avant de prendre conscience de l'importance de celle-ci car pour lui l'homme ordinaire n'est pas doté d'intelligence. Dans un deuxième temps nous aborderons le fait que pour l'auteur le penseur est plus admirable car sa vie est pleine de difficultés qu'il affronte avec bravoure. Ensuite nous nous pencherons sur la comparaison entre la vie des penseurs et les voyages des grands navigateurs. Pour finir nous verrons le conflit entre la vie et la connaissance qui sont aussi forts l'un que l'autre.
"Il vient pour tout homme une heure ou il se demande avec stupéfaction : Comment peut-on vivre ?" Un jour l'homme se pose des questions sur son existence et sur la vie. Cela est un fait universel : "tout homme". L'homme laisse la vie se dérouler avant cette prise de conscience "Et l'on vit cependant", cela suggère une idée de vie nulle. Cette ignorance, cette inconscience de la vie n'empêche pas les hommes ordinaires de vivre. L'homme prend conscience qu'il possède une "inventivité" qui est ici comparée à la plante, référence à Pascal. "La plante qu'il voit ramper et grimper pour conquérir un peu de lumière et un peu de terre et se créer sa propre joie dans un sol inhospitalier." Nous sommes pris dans nos habitudes, dans le rituel de la vie jusqu'à la prise de conscience : la vie est difficile c'est pour cela que nous posons la question comment subsistons-nous? Quelle puissance en nous nous permet d'affronter la cruauté, la dureté de la vie? L'homme est donc faible mais a une ressource, son intelligence, avec laquelle il façonne, produit, se construit un milieu dans lequel il pourra subsister. L'homme n'avait

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