Nos desir nous apartient il
LA LIBERTE
Introduction
Rousseau : « L’homme est né libre et partout il est dans les fers ».
En effet, l’esclavage n’est pas naturel, il est le résultat de la vie sociale et de ses contingences.
Malgré le fait que l’homme est né libre, nous voyons dans le monde l’expérience désolante et tragique de la dictature, de la torture et de l’exploitation de l’homme par l’homme.
La liberté est un bien trop précieux pour lequel les hommes se sont battus au prix de leur vie.
Elle est donc inaliénable (on ne peut pas la céder à quelqu’un, c’est contraire à l’humanité).
Mais qu’est ce que la liberté ? Comment l’utiliser ? Les hommes sont-ils vraiment libres ou le croient-ils ?
I] La liberté : une notion complexe
1/Définition :
Généralement, la liberté se définit comme le pouvoir d’agir sans contrainte. Un acte est dit libre à partir du moment où il est exécuté dans l’absence de contrainte.
La contrainte c’est ce qui m’empêche d’agir telle que je voudrais. Parmi les contraintes auxquelles nous pouvons être confrontés nous pouvons citer : des contraintes naturelles ( ex : le climat, les conditions géographiques), des contraintes juridiques ( ex : la loi, la règle de droit) , des contraintes physiques ( l’âge, le corps) , des contraintes humaines ( ex :l’autorité des parents)
Sans limites, cependant la liberté serait qui se veut infinie, une liberté qui se veut totale, qui croit que tout lui est permis, tout est faisable. C’est pourquoi il faut établir des limites, des contraintes à la liberté. Une de ces contraintes, c’est l’autre : « ma liberté s’arrête là ou celle de l’autre commence ». Autrui a aussi sa propre liberté qui veut être reconnue, respectée. Pour Sartre, autrui est une limite ontologique (essentielle, indispensable) à ma propre liberté. Autrui me regarde, me juge, me critique et interpelle toujours ma liberté. Je ne peux pas tout faire sur