Nos désirs peuvent ils nous rendre malheureux ?

Se demandait si nos désirs nous rendent malheureux reviendrait à se demander si notre existence ne serait pas nécessairement souffrance. L’Homme, intégré à un groupe social, qui se construit et évolue dans la société est par définition un être désirant, à la recherche constante de nouvelles satisfactions. Il vie de ses besoins et cherche à se surpasser en recherchant de façon permanente un idéal inaccessible. L’Homme est fasciné par cet insatiable objet du désir qui lui permet d’exister et de projeter vers un bonheur imaginaire. Entre besoins vitaux et désirs fondamentaux, la frontière est difficilement saisissable et ainsi, l’homme se trouve rapidement aliéné par cette dépendance à l’égard du corps, des objets extérieurs et de l’imagination. Toutefois, si l’Homme est condamné à vivre de désirs, ne serait il pas possible pour lui d’en devenir commanditaire ? Est il foncièrement destiné à supporter des désirs qui l’accablent et le tourmentent ? Si nos désirs nous rendent malheureux, ne pourrions nous pas nous en détacher, nous défaire ce diktat naturel ? L’existence nous offre de multiples possibilités, elle nous adresse un grand nombre d’opportunités pour nous permettre d’avancer et d’assouvir certaines nécessités, mais également certains désirs. Ainsi, avons-nous la faculté de choisir, ou sommes contraint à une destiné, une nature humaine, à laquelle on ne pourrait pas déroger ? Premièrement, nous pourrons nous demander si le désir n’est pas un objet éternellement insatisfait qui alors, serait la source de souffrance, de peines, et qui rendrait donc l’Homme prisonnier de sa condition, le condamnant au malheur. Puis, nous interrogerons la question de la nécessité du désir, sans désir, l’Homme ne pourrait perpétuer son existence, et ainsi, ce serait seulement les obstacles rencontrés pour assouvir ce désir qui rendrait malheureux, et que le désir lui-même serait source de joie. Finalement, nous verrons