Nos relations sociales ne sont elles motivées que par l interet_
Une relation est l’ensemble des rapports et des liens existant entre des personnes qui se rencontrent, se fréquentent et communiquent entre elles. Le terme de social permet de limiter les relations à celle que nous avons entre humains, donc les relations que nous avons en société. L’intérêt peut avoir plusieurs définition : il peut être à la fois ce qui est favorable et avantageux à un individu, mais peut tout aussi bien être ce qui va se faire remarquer chez quelqu’un, un sentiment de curiosité envers quelqu’un. Dans le concept d’intérêt, il va falloir distinguer l’intérêt personnel (n’agir qu’en son propre intérêt, voir au détriment d’autrui) et l’intérêt commun (intérêt collectif, public). On nous demande donc si nos relations sociales sont motivées, c’est-à-dire si elles sont incitées ou stimulées, par un quelconque intérêt. Par la tournure de restriction « ne que », la question présuppose que dans toute relation sociale il y a une part d’intérêt. Mais si l’intérêt motive en partie nos relations sociales, quels autres facteurs pourraient les motiver ? Est-ce que nos relations sociales sont toutes motivées par l’intérêt ? Ne pourrait-il pas exister des relations sociales sans un quelconque intérêt ? L’intérêt est en quelque sorte une forme d’égoïsme, cela veut-il dire que l’intérêt est mauvais ?
Tout d’abord, nous pouvons dire que les relations familiales, qui sont le rapport affectif qui nous lie aux membres de notre famille, sont motivées par les deux définitions que l’on donne au mot d’intérêt. D’abord parce que nous pouvons trouver certains membres de notre famille très intéressants, et donc se lier intimement avec eux (comme la relation fusionnelle entre deux sœurs). Ensuite, si nous prenons l’intérêt au sens d’avantageux, alors la famille peut elle aussi être d’un grand intérêt dans la société. Lorsque l’on nait dans une famille, un devoir moral