Note critique: un aller simple de didier van cauwelaert
Après avoir récolté des prix prestigieux tels que le prix Gutenberg ou le prix Roger-Nimier, c'est bien le prix Goncourt que décroche Didier van Cauwelaert avec son nouveau livre « Un aller simple ».
Didier van Cauwelaert (51 ans) publie son septième roman, « Un aller simple ». Et celui-ci s'annonce déjà comme un des succès de cette année en remportant le prix Goncourt.
L'auteur aborde dans ce livre des sujets problèmes tels que l'expulsion des immigrés, la cohabitation parfois difficile entre les tsiganes, les arabes, les forces de l'ordre, et d'autres. Mais ce qui est frappant dans ce roman c'est la légèreté avec laquelle Didier van Cauwelaert arrive a traiter ces sujets.
En effet dans ce livre, nous suivons Aziz, un jeune homme qui a grandit parmi les roms, avec des origines inconnues mais des faux-papiers sur lesquels il apparait comme marocain. L'histoire se déroule en deux parties ; la première se déroule à Marseille dans laquelle il vit une vie de « brigand ». Il ne va plus à l'école, il passe ses journées à voler et revendre des radios pour ramener de l'argent a la « communauté ». La deuxième partie quant à elle se déroule au Maroc au cours de laquelle il va faire des rencontres clés de l'histoire.
Si on peut dire que l'histoire se déroule en deux parties, ce n'est pas seulement au niveau du récit, mais aussi au niveau de l'écriture, de la manière de voir les choses. Car il y'a une véritable différence entre la première partie, où notre héros s'exprime d'une manière presque enfantine, voit les choses avec une légèreté déconcertante ; et la deuxième partie ou Aziz va faire une rencontre qui va changer sa manière de voir les choses qui l'entourent, qui va avoir une répercussion sur l'écriture ; notre personnage principal va s'assagir.
Là où on sent l'influence de l'auteur, c'est dans les décors. Didier van Cauwelaert étant né et ayant grandi a Nice, non loin de Marseille où se déroule une majeure partie de