Nouvelle
Je fouille dans les affaires de mon arrière-grand-mère en quête de bijoux ou de photos. En fouillant dans les affaires je trouve un lot de cahiers nommés « Cahiers de journaliste » avec les mois et les années. Je les parcours et ne trouve rien d’intéressant jusqu’au dernier. Sur la couverture est inscrit « février 1880 dans la banlieue de Toulouse ». J’y lis :
Mon supérieur me demande d’aller enquêter dans une région où il y a de nombreuses disparitions. Dans un centre équestre à St Affrique. J’y pars avec une certaine appréhension. Tout ce qui est écrit est le présent, je l’ai vécu, il servira à écrire mon article. Je vais essayer de me faire embaucher comme palefrenière.
« Je réussis à obtenir un entretien avec la directrice. Son école s’appelle « Les juments de Diomède ». Bizarre !!! Dans la mythologie, les juments de Diomède étaient cannibales !!!! Quand j’entre dans le bureau de ma (peut-être) prochaine patronne, un frisson de dégout me parcourt l’échine. Cette femme, si s’en est une, a des yeux rouges injectés de sang, des cheveux comme des serpents gluants, dans sa bouche, ses dents sont noires et édentées. Je m’approche du bureau et lance un timide : « Bonjour ! * Vous êtes la nouvelle ? me demanda-t-elle de sa voix rude. * Oui, répondis-je. * Vous savez vous occuper des chevaux ? * Oui, assurais-je. * Je vous engage. * Merci, Madame … ? * de Diomède. »
Et son « de Diomède » sonna comme une malédiction dans mes tympans…
Un autre palefrenier, Thomas, me donna des instructions pour mon nouveau travail. En passant devant l’écurie, je vis que les juments avaient toutes les yeux rouges, comme de Diomède ! Bizarre !! La nuit je n’ai pas réussi à m’endormir, je faisais des cauchemars peuplés de juments cannibales aux yeux rouges….. Le lendemain matin, je prends mon vélo pour aller travailler. Dans les bosquets au