Nouvelles impots sur les sociétés d'énergie, de distribution et de télécommunication
La loi sur les impôts exeptionnels de crise, visant les entreprises de télécommunication, d’énergie et de distribution, a été adoptée par le parlement lundi dernier, pour devenir l’un des plus importants pilliers du deuxième pacquet d’action gouvernemental, dans le but de maintenir de déficit public plafonné à 3,8%. S’ajoutant à la taxe sur les revenus des banques, la nouvelle impôt donnera un coup de main pour soulager le budget central, en y injectant environ 160 milliards de HUF désormais en 2010. Les sociétés concernées critiquent les mesures et voient l’amoindrissement de leur profit, source de leurs investissements et développements technologiques. Il faut noter que malgré le fait que l’impôt de crise, prévue de rester en vigueur pendant 3 ans, est à court terme un outils de sauvetage éfficace, sans notables contraction des dépenses publiques et la mise en oeuvre des réformes structurelles, à long terme elle peut avoir des impacts négatifs sur les emplois et les investissements étrangers, moteurs primordiaux de l’économie hongroise.
La nouvelle taxe de crise, construite sur des bases progressives, touchera surtout les entreprises multinationales, réalisant 70% du chiffre d’affaire du PIB hongrois, notamment ce sont les sociétés mammouth qui en sentiront les effets. Le plus grand contisant sera sans doute la société énergétique, MOL Zrt., capitalisant un CA supérieur à 3000 milliards de HUF, ainsi ammenée à payer environ 34 milliards de HUF en 2010. Selon le PDG de MOL, Zsolt Hernádi, les mesures devront être prises en compte avec résignation et ainsi les taxes payées, car à long terme un milieu macroéconomique négative nuirait plus aux actionnaires, que des charges à supporter temporairement. Il faut noter que les sociétés énergétiques payent désormais une taxe extraordinaire, entitulée la taxe de Robin-Hood, élevant les charges normales de 8%, soit au total de 70 milliards de HUF. Or ces sommes