Depuis des siècles, l’homme a attribué un rôle fonctionnel au régime alimentaire et aux aliments en matière de santé. Ce qui est nouveau, ce sont les preuves scientifiques et la finalité des démarches d’études. Pendant la dernière décennie, les épidémiologistes s’accordent à exposer une quantité croissante de preuves, aussi bien cliniques que biochimiques, qu’il existe une relation entre l’alimentation et la santé. En plus d’avoir un impact à court terme, les effets de cette relation se font sentir aussi dans le développement et la gestion des maladies telles que les maladies cardio-vasculaires.

La situation des nutraceutiques en 2010.
Il est difficile de donner une définition précise et exacte du terme « nutraceutique ». En effet il peut varier selon les acteurs et les pays qui l’utilisent. De plus, il n ‘est pas définit dans les dictionnaires classiques. C’est une appellation conceptuelle et commerciale, élaborée par les industriels.
En général on associe cette appellation avec les termes d’aliments fonctionnels ou encore d’alicaments. Un nutraceutique serait ainsi un aliment ou un ingrédient bénéfique à la santé comme par exemple dans la prévention de maladies. Plus précisément, les nutraceutiques représentent un groupe de substances non médicamenteuses administrées par voie orale afin d’apporter les composants nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme dans le but d’améliorer la santé et le bien être de l’être vivant. Ce sont des éléments ou des molécules dont on a démontré les avantages physiologiques ou qui réduisent certaines maladies chroniques.
On peut classer les nutraceutiques sous trois catégories :
- Les aliments fonctionnels : ce sont des aliments qui procurent des bénéfices accrus par rapport à la nutrition classique. On peut citer par exemple les yaourts contenant des pro-biotiques (micro-organismes vivants (bactéries ou levures), ajoutés comme compléments à certains produits alimentaires).
- Les aliments pour nutrition