Objectivité et subjectivité
La question centrale du sens en morale. Et notamment la question du sens ultime pour l’être humain. Que vient faire l’espérance chrétienne, que viennent faire les vertus eschatologique en morale ? Si notre conception de l’être humain est nourrie de l’eschatologie, après la mort il y a la résurrection, c’est capital au niveau de l’anthropologie, de l’historicité et donc aussi de notre conception de la vérité.
Rapport important entre sens et vérité, rapport nourri de l’immanent, du contingent, qui ne soit pas seulement formel et donc expérience de l’anthropologie et de l’historicité.
La décision morale est un acte qui vient des personnes humaines et il faut aller vers la vérité de l’acte humain qui est une décision. On va retravailler VS. Travailler sur une décision morale qui ne soit pas une décision créatrice ex nihilo. VS nous interdit de parler d’un acte de conscience comme créateur de vérité morale ex nihilo. Interdit en morale catholique.
Certains théologiens protestants allaient loin sur la décision comme moment où vient la valeur.
Prendre du temps sur 21 et 22. Prendre ce qui est en amont de l’acte concret, ce qui renvoie au caractère de la personne, ce qui renvoie à cette option fondamentale dont VS 66 sq nous dit des choses et en particulier que l’option fondamentale et l’acte concret ne peuvent pas être séparés.
Mais d'abord définir l’option fondamentale. Et voir les vertus qui définissent l’habitus et me prédisposent à poser des actes, bons ou mauvais selon ce qu’est mon habitus. Question importante du rapport entre la décision concrète et l’option fondamentale pour définir l’acte humain. On ne peut avoir une option fondamentale pour le bien indépendante d’actes concrets qui soient mauvais. Il suffit de poser certains actes une fois pour pervertir l’option fondamentale pour Dieu (ou pour le bien pour le non croyants). Par ex. un avortement suffit pour dire qu’on ne défend pas la vie. Un refus de pardon suffit pour