28 janvier 2010

Dissertation n°3

Personne n’a jamais aimé être gouverné par un système injuste, nombreux sont ceux qui ont résisté à ces systèmes. Mais sous prétexte de notre sentiment d’injustice, peut-on tout se permettre ? Il est important de prendre conscience de cela, et John Rawls dit dans La Théorie de la Justice, publié en 1971: « La question est de savoir dans quels cas et jusqu’à quel point nous sommes obligés d’obéir à un système injuste. » Il est un philosophe libéral américain qui prône la justice et l’égalité entre les individus. Pour lui, il faut que la justice soit la base de toutes démarches politiques. Depuis l’antiquité, la justice est là pour faire le bien. Elle est liée aux relations humaines d’une part et au système judiciaire d’autre part. La relation entre justice et relations humaines traduit nos sentiments par rapport à notre propre notion de justice, par exemple on dit : « ce n’est pas juste qu’elle soit morte aussi tôt » ou encore « il est injuste que je sois moins doué que lui ! » Il faut être juste dans son comportement personnel car la justice est considérée comme une vertu. Lorsque quelqu’un veut agir de manière juste, il se met à la place des autres et agis de la meilleure manière qu’il soit en étant équitable. La justice permet de régler nos relations avec les autres. La justice dans le système judicaire c’est tout ce qui est conforme aux lois. Tout le monde doit, en principe, se soumettre aux lois qui ont été misent en place dans sa région, son pays, etc. Le système judiciaire à pour but d’apporter réparations à tout manquement de ces lois. Comme le disait Platon, « agir bien » c’est connaitre ce qui est bien et agir avec raison. Une loi juste est elle considérée comme bien et une loi injuste comme mal ? On peut considérer qu’une loi est juste lorsqu’elle est équitable pour l’ensemble du système. Elle est alors interprétée selon chaque cas et l’on prend en compte les circonstances atténuantes. Une