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Courant gestalthéoricien :
Théorie psychologique et philosophique de Köhler qui refuse d'isoler les phénomènes les uns des autres pour les expliquer et qui les considère comme des ensembles indissociables structurés. Le gestaltisme a dominé la psychologie expérimentale jusqu'à la seconde guerre mondiale. Son influence a été profonde dans l'étude du comportement animal.
Ce courant est caractérisé par le primat de la forme. Dans l'étude de la perception, c'est la conscience et plus particulièrement les états de conscience, qui sont les éléments les plus importants. Le principe essentiel est celui de la structuration phénoménale selon lequel tout champ perceptif se différencie en un fond et une forme.
Dans la perception d'un objet, il faut distinguer le fond qui correspond au produit d'associations cérébrales de la forme qui serait la résultante de l'activité du sujet ; la forme est structurante et non pas structurée.
Avec la Gestaltthéorie, c'est un premier mode de fonctionnement conscient (intellectuel) qui est mis en évidence : les mécanismes perceptifs et les traitements d'information effectués par le cerveau montrent que nous cherchons à donner une cohérence aux phénomènes perçus.
Si le béhaviorisme a montré que l'environnement extérieur pouvait émettre des stimuli à l'égard de l'individu, la Gestaltthéorie a cherché à décrire la façon dont l'information était traitée par la conscience. Avec ce courant de pensée, l'objectivité a perdu un peu de sa prégnance, et la subjectivité a commencé à intéresser les chercheurs.
Deux branches : Expérimentale (Wundt), Phénoménologie (Brentano et Husserl)
Courant Phénoménologique :
Ce courant a été étudié par Husserl, par le biais de la primauté à l’intentionnalité.
La phénoménologie, science de l’apparaître, est l’étude descriptive des phénomènes dans le temps et dans l’espace, sans référence aux lois explicatives du phénomène en lui-même.
Il existe une interaction