OFFICIEL Ubu Texte 2
Introduction
Alfred Jarry, est un poète, romancier, écrivain et dramaturge français. Cet extrait regroupe les scènes 3 et 4 de l’acte III d’une pièce de théâtre nommé Ubu Roi. Mais en 1896, lors de sa première représentation théâtrale, la pièce fait débat.
Nous pouvons nous demander quelles sont les caractéristiques de ce texte.
Dans un premier nous étudierons le registre de cet extrait puis dans un second temps nous étudierons la parodie qui nous est faite de ce roi.
AXE 1 : le pathétique tourne au burlesque
- Une caricature des situations et des personnages pathétiques - Les personnages affichent leur effroi de façon théâtrale, donc peu crédible (EX «Tous : Grand Dieu ! Qu’allons-nous devenir ?») - Un registre de langue soutenu /littéraire pour des paysans (EX : «Apprenez la grande nouvelle» + «de plus» + «ne dirait-on pas»)
- Le dérapage verbal («affreux sagouin») dans la bouche des paysans effrayés (terme non approprié + jeu sur la polysémie du mot «sagouin ». Au sens propre = une espèce de singe sens figuré = un être grossier)
- Le paysan portant le nom d’un roi de Pologne = allusion à l’histoire qui montre de la moquerie de la part de JARRY = goût de la provocation pure (Peut faire penser à l’inversion des rôles dans L’île aux esclaves de Marivaux = clin d’œil au théâtre du 18ème)
- L’entrée tonitruante de UBU qui défonce la porte (didascalie scène 3) + le terme «Grippe sous» fait plus sourire qu’effrayer = comique
- La scène 4 se termine par une bagarre générale et UBU ramasse l’argent (didascalie finale) = image plutôt ridicule d’un brigand/bandit plus que d’un tyran
AXE 2 : UBU, une parodie de roi (ou un personnage atypique –ou- un roi ridicule )
UBU est :
- Grossier et ridicule :
Les injures «cornegidouille» et «de par ma merdre»
On retrouve le langage inventé comme «les oneilles », «les salopins», «le voiturin» et «les rixdales» = preuve d’un personnage totalement