Omar Raddad
Après 48h de garde à vue et dix mois d’enquête vont suivre 20 ans de questions et de contre-enquêtes.
Le 24 juin 1991 : découverte du corps de Ghislaine Marchal
Le 25 juin 1991 : arrestation et placement en garde à vue d’Omar Raddad
Le 23 aout 1991 : les expertises en écriture sont formelles et elles indiquent que c’est bien Ghislaine Marchal l’auteur des messages.
Du 24 janvier au 02 février 1994 : Procès devant la cour d’Assise de Nice.
Le 02 février 1994 : Les jurés reconnaissent Omar Raddad coupable du crime avec circonstances atténuantes et le condamnent à 18 ans de réclusion criminelle.
Le 09 mars 1995 : Le pourvoi en Cassation d’Omar Raddad est refusé.
Le 23 mai 1996 : Jacques Chirac gracie partiellement Omar Raddad (4 ans et 8 mois) qui est libéré le 4 septembre 1998.
Le 27 janvier 1999 : Une demande de révision est déposée par les avocats du condamné qui possèdent cinq arguments nouveaux qui pourraient mettre un doute sur la culpabilité de leur client (nouvelle date de la mort, blocage de la porte, autre expertise en écriture, rôle de certains protagonistes, demande d’analyses biologiques)
Le 2 février 2000 : La commission de révision des condamnations pénales ordonne une nouvelle expertise en écriture puis quelques mois plus tard une analyse génétique des traces sanglantes déposées sur les portes.
8 novembre 2000 : Des traces de plusieurs ADN, différents de celui de la victime, ont été trouvées mélangées au sang de la victime sur les portes de la cave.
1 mars 2001 : L’expert en génétique conclut que le profil génétique d’Omar Raddad n’est pas compatible avec les ADN retrouvés en mélange sur les portes.
25 juin 2001 : La cour de révision saisie par la défense du condamné estime que les traces ADN peuvent faire naître un doute sur la culpabilité du condamné. L’appréciation de ces éléments nouveaux est laissée à la chambre criminelle de la cour de cassation.
20 novembre 2002 : La cour de cassation qui joue le rôle de la