P1Le procès de l’impérialisme colonial passe par la présence d’un échange faussé : | P2 En effet, la dénonciation de l’impérialisme passe par la réfutation du discours espagnol : | P3 La réfutation du discours impérialiste permet la construction d’une nouvelle définition de ce qu’est la civilisation : | A1 Cet échange est rendu par une construction parallèle.I1-Présentation de deux discours au style indirect libre. Le second constitue la réponse du premier.-Les deux discours comptent le même nombre de propositions, reprises dans le même ordre. D’ailleurs d’un discours à l’autre, les mêmes termes apparaissent.-D’un discours à l’autre, même passage de la douceur jusqu’aux menaces.R1 C’est donc une confrontation entre deux peuples qui nous est présentée, au style direct, ce qui nous pousse à adhérer au propos. | A1Dans un premier temps, ils le réfutent eux-mêmes.I1 –Leur attitude de mendicité contraste avec leur prétention à avoir été envoyés par « le plus grand prince de la terre habitable ».-Ils s’affirment « paisibles » mais ils ajoutent des « menaces »R1 La dénonciation du discours espagnol se trouve en son sein propre. | A1Montaigne lui-même dénonce les conquistadors :I1 Pour cela, il ordonnance l’ordre des propositions pour faire comprendre sa critique virulente : la demande de conversion au christianisme vient après la demande d’or et de vivres. Or, l’objectif affiché de la conquête était la conversion.R1Montaigne met à jour le mensonge européen. | A2 Pourtant les amérindiens font preuve d’une grande intelligence :I2- Même si leur discours reprend celui des espagnols, il ne reprend pas les termes mensongers.La périphrase désignant le roi « le plus grand prince de la terre… » n’est pas reprise. Le pape se trouve réduit au démonstratif « celui ».R2 L’intelligence des amérindiens se lit dans leur capacité à discerner les mensonges des envahisseurs. | A2 Mais encore les indigènes comprennent que le comportement des espagnols ne correspond pas à leur discours