Mme Chaouch Ramdane

Née Merad Boudia Zineb

Enseignante de Lettres Françaises

Résumé :

Accepter l’autre dans sa différence, c’est s’accepter soi-même puisque l’autre c’est soi-même.

Pourtant l’être humain dans son désir implacable de vouloir être le meilleur, a crée les conflits et les guerres. Il a détruit au lieu de construire. Il a oublié que la différence dans la culture constituerait au contraire une richesse à exploiter. Le thème de notre article d’aujourd’hui est le suivant :

« Orient, Occident…. Quelle place pour la littérature arabe ? » Cette littérature qui ne représente pas seulement une vision, une inspiration et une improvisation mais une évidence, une réflexion et une détermination.

« …Alors parlait le roi Jean, et écoutez bien ce qu’il disait :

-Grenade si tu voulais, c’est toi que j’épouserais et je te donnerais en arrhes et dot Cordoue et Séville.

-Je suis mariée, roi Jean, je suis mariée et non pas veuve, le Maure qui me possède me voulait très grand bien »(1)

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(1)Juan Vernet, Ce que la culture doit aux Arabes d’Espagne, édition Sindbad , traduit par Gabriel Martinez, page 204

Orient, Occident... Quelle place pour la littérature arabe ?

Introduction :

Le dialogue des cultures est un phénomène ancestral, qui, à travers l’histoire de l’humanité revêt différents aspects.

Certaines grandes civilisations n’ont-elles pas nourri d’autres qui sont venues après elle ? L’exemple se concrétise chez les grecques qui de nos jours continuent à alimenter les littératures universelles (Antigone est une pièce qui est perpétuellement traduite, jouée, commentée jusqu’à nos jours.)

Cependant ce dialogue qui, jadis avait plus